Introduction
La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR) est convaincue que la préparation aux épidémies et aux pandémies doit prendre racine dans les communautés. Les récentes flambées épidémiques ont montré que, sans le travail de prévention, de détection et de réponse face aux menaces de maladies infectieuses mené au niveau communautaire, l’action des gouvernements peut être retardée et compromise. Toutefois, les communautés ne peuvent pas gérer seules l’ensemble des risques. Elles font partie intégrante d’un effort coordonné et collaboratif auquel participent la société civile, le secteur privé et le gouvernement et qui déploie son plein potentiel lorsque des structures et des systèmes sont en place et lorsque des partenariats et des relations de confiance ont été noués avant la survenue de la crise.
Afin de garantir que les communautés soient au cœur des efforts de préparation aux épidémies et aux pandémies et jouent un rôle central, la Fédération internationale prendra appui sur le Programme d’action pour la sécurité sanitaire mondiale (GHSA) et sur le Règlement sanitaire international (RSI) pour renforcer et étendre les capacités de prévention, de détection et de réponse face aux menaces de maladies infectieuses existantes dans le pays. En collaboration avec son réseau de Sociétés nationales et d’autres partenaires, la Fédération internationale encouragera l’adoption d’une approche selon laquelle toute la société et tous les risques seront pris en compte dans les efforts visant à renforcer les capacités et les compétences des communautés, des organisations de la société civile (OSC) et des Sociétés nationales aux fins que celles-ci puissent soutenir et compléter les initiatives mises en œuvre par les gouvernements et les Nations Unies pour remplir les obligations qui leur incombent en vertu du GHSA et du RSI.
C’est dans cette optique qu’avec l’appui de l’USAID la Fédération Internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge et la Croix-Rouge Malienne ont organisé un atelier préparatoire du Programme de préparation communautaire aux épidémies et aux pandémies (CP3) à Bamako. L’atelier du 7 et 9 mai avait pour objectifs de :
- Amener à une compréhension commune du cadre et de l’échelle du CP3
- Discuter de la zone opérationnelle du programme
- Engager la discussion par rapport aux activités du programme
- Aborder le rôle du Comité Technique.
Table des matières
[toggles title= »1. Cérémonie protocolaire d’ouverture »]
La cérémonie d’ouverture a été marquée par trois temps forts.
Dans son allocution de bienvenue, le Secrétaire Général de la Croix-Rouge Malienne a mis l’accent sur l’importance de cet atelier en rapport avec les fondements de la Croix-Rouge. Il a par ailleurs rappelé le contexte, la justification, les objectifs et les résultats attendus, et exprimé sa satisfaction ainsi que celle de la CRM pour l’atteinte du double objectif de cet atelier.
Quant au représentant de la Fédération Internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, il s’est dit heureux d’être venu pour la première fois au Mali. Faisant allusion à l’atelier CP3 de Yaoundé où certains de la CRM ont pris part, il a invité les participants du présent atelier à une bonne planification du CP3-Mali. Il a rappelé la source de financement de ce programme. Il a enfin réitéré le plaisir ressenti par lui-même ainsi que les membres de son équipe l’accompagnant à travailler avec la CRM.
Le représentant du Président de la CRM a dans son allocution mis l’accent sur l’importance et l’utilité du présent atelier. Pour justifier ses propos, il a rappelé quelques faits saillants liés aux dernières flambées d’épidémies dans nos pays et la vision de la Croix-Rouge en la matière. Cet atelier devait donc servir de cadre de partage d’expériences entre les participants à l’issue desquels les problèmes, les besoins ainsi que les solutions devaient être identifiés. Pour cela il a invité les participants à faire une analyse approfondie de la situation. Tout en remerciant les participants pour leur présence, il a déclaré ouvert l’atelier technique de préparation CP3 du Mali.
A la suite de ces trois adresses, un tour de table a permis aux participants de décliner leur identité. A la suite de cette présentation, une séance de photo de famille a mis fin à la cérémonie d’ouverture.
[/toggles][toggles title= »2. Recueil des attentes des participants »]
Les principales attentes émises par les participants étaient :
- Comment faire le choix des zones ?
- Mieux comprendre le CP3
- Avoir une idée claire des domaines d’intervention du programme (où, durée, bénéficiaires, rôles et responsabilités de chaque acteur, procédures);
- Comment CP3 développe une stratégie de pérennisation par la communauté après le programme
- Comprendre la stratégie de sensibilisation des communautés du programme ;
- Connaître des zones de priorisation ;
- Comprendre le système de surveillance à base communautaire ;
- Présentation claire du profil épidémiologique du Mali en lien avec les épidémies et les pandémies
- Détermination pour chaque épidémie et pandémie des méthodes et activités de prévention;
- Détermination d’un plan clair de gestion des épidémies et pandémies : gestion anticipative (prévention) ; gestion lorsqu’elles surviennent ;
- Tester le plan (simulation)…
De toute évidence, ces attentes étaient en parfaite congruence avec, dans un premier temps, les objectifs du présent atelier et, par la suite, les activités prévues par le programme CP3 et ont été reconnues en tant que telles par les participants.
[/toggles][toggles title= »3. Présentations »]
Cette première série de présentations a porté respectivement sur le programme CP3, le concept d’« une seule santé », l’évaluation externe conjointe (EEC=JEE), la CRM (ses domaines d’intervention, sous-domaines, défis, son plan stratégique).
A noter les points clé suivants :
- Présentation du Programme de Préparation des Communautés aux Epidémies et aux Pandémies (CP3) par M. Jeffrey Gilbert (FICR)
- la menace que constituent les épidémies et les pandémies,
- le potentiel fardeau des épidémies pour les communautés aux ressources limitées,
- la nécessité de mettre en place un mécanisme pour mutualiser les efforts de façon inclusive, collaborative face aux épidémies de grande ampleur,
- le rôle des communautés et des Sociétés Nationales,
- l’action locale face aux risques mondiaux,
- le Programme d’action pour la sécurité sanitaire mondiale (GHSA),
- les Évaluations externes conjointes,
- le Programme de préparation des communautés aux épidémies et aux pandémies,
- le calendrier.
- Le concept de « Une Seule Santé »: Mme Bronwyn Nichol
Ce concept a été présenté à travers un exposé et un travail de groupe. L’exposé a porté sur :
- la définition du concept,
les conséquences sanitaires de l’accroissement de la population, les changements climatiques, les voyages et échanges internationaux.
Quant au travail de groupe, les participants organisés en deux groupes ont eu à mettre en ordre un jeu d’images afin de relater une histoire reflétant le concept de « une seule santé ». Cet exercice, très dynamique, a suscité l’appréciation et la pleine participation de tous.
- L’évaluation externe conjointe (EEC): Dr. Bakary Diarra
Ont d’abord été présentés :
- But et période de l’EEC ;
- Domaines techniques évalués ;
- Evaluateurs et Méthodologie ;
- Résultats et recommandations.
On en retient essentiellement :
- Le but de l’EEC est d’évaluer la capacité du pays à prévenir, détecter et riposter rapidement à des menaces pour la santé publique, qu’elles soient naturelles, accidentelles ou provoquées et cela dans 19 domaines techniques / 48 indicateurs ;
- Sur les 48 indicateurs évalués, 20 sont au rouge (capacités inexistantes), 17 sont en orange (capacités limitées), 9 sont au jaune (capacités développées), 2 sont au vert (capacités démontrées mais pas pour autant suffisantes) ;
- L’ensemble des recommandations de l’EEC est pris en compte dans le Plan National d’action pour la Sécurité Sanitaire (PANAS) qui est en cours d’élaboration, aussi toutes les activités planifiées dans le cadre du projet REDISSE au Mali dont la mise en œuvre est prévue vers la fin 2018 sont calquées sur les recommandations de l’EEC de juin 2017. En plus de ces plans, tous les acteurs impliqués dans la mise en œuvre du GHSA ont réorienté leur plan d’action annuel 2018 pour leur permettre de répondre aux recommandations concernant leur champ d’action.
- La CRM: domaines d’intervention, sous-domaines, défis, plan stratégique: M. Nouhoum Maiga
Cette présentation était axée principalement sur :
- le rappel de la structure organisationnelle de la CRM à travers ses organes de gouvernance et exécutifs, la création, le statut, les partenaires, les domaines stratégiques d’intervention, la carte des interventions à travers le pays,
- les stratégies,
- l’approche partenariale,
- les atouts,
- les défis.
- Points forts
- Auxiliaire des pouvoirs publics ;
- Cadre partenarial assez fort ;
- Reconnaissance et soutien des actions par les autorités publiques ;
- Couverture géographique assez large ;
- Adhésion des communautés aux actions de la CRM ;
- Cohérence des objectifs de la CRM avec les politiques étatiques et du Mouvement.
- Défis
- Mobilisation de ressources au niveau national ;
- Renforcement des capacités de la CRM ;
- Accès aux populations/insécurité.
- Discussions plénières suite aux présentations
Chacune de ces présentations a été suivie de discussions. Ces discussions ont compris des questions de clarification et un partage d’expériences.
Les discussions ont porté sur les principaux points suivants :
- la différence entre le programme ARCHI et le CP3,
- les critères de choix des huit pays pilotes,
- la collaboration entre la CR et le secteur privé,
- le pilotage du programme,
- la problématique de la valeur ajoutée comparative de ce programme,
- la prise en compte dans les indicateurs de l’EEC, des données sur la santé animale, l’exemple de la rougeole,
- la certification des résultats de l’EEC,
- les projets en commun avec d’autres Sociétés Nationales.
[/toggles][toggles title= »4. Travaux de groupes »]
- Identification des zones opérationnelles prioritaires
Pour conduire les travaux de groupe les participants ont été répartis en deux groupes pour travailler sur les thèmes suivants, ayant pour chaque groupe des consignes propres :
- lister les maladies prioritaires,
- identifier les maladies transfrontalières,
- lister les zoonoses,
- classer les maladies prioritaires selon l’endémicité ou leur caractère émergent.
G1 | Risques Santé | |
Maladies Prioritaires | ||
Humaines | Zoonoses | |
Ebola | Charbon | |
Choléra | Tuberculose | |
Fièvre Jaune | Rage | |
Méningite | Grippe Aviaire |
Ce groupe a abordé un éventail de maladies assez vaste, infectieuses et non-transmissibles, compte tenu en premier lieu de l’impact sanitaire de ces fléaux sur la population malienne. Dans le contexte CP3, le groupe a convenu de focaliser sur cinq maladies.
Groupe 2 : Capacités et activités CRM
- Déterminer les 5 branches les plus fortes,
- Identifier les projets sur lesquels le CP3 pourrait s’appuyer,
- Déterminer l’accessibilité sur le plan sécuritaire les régions du Mali.
G2 | Zones opérationnelles | |
Branches CRM fortes: Critères; – Existence de comité CRM fonctionnel; – Nombre de volontaires disponibles – Capacité opérationnelle (ressources humaines, logistiques, financières) |
||
Résultats | ||
1e ex aequo | Bamako | |
1e ex aequo | Segou | |
3e ex aequo | Kayes | |
3e ex aequo | Gao | |
5e | Mopti | |
b) Plénière sur les travaux de groupes
A la suite des présentations des résultats issus des travaux de groupe, les discussions ont porté sur les points suivants :
- Compte tenu de la situation sécuritaire actuelle, il convient de considérer l’accessibilité à l’échelle district sanitaire qui est l’unité opérationnelle du système de santé humaine et animale;
- Les critères de choix des maladies prioritaires;
- Les critères de classification des différentes branches.
Il faut noter que ces travaux de groupe visaient à introduire la réflexion pour identifier les maladies prioritaires pouvant faire l’objet d’intervention ainsi que les zones d’intervention. Les fruits de cette réflexion seraient ensuite présentés aux partenaires externes lors de l’atelier prévu le jeudi 10 mai.
[/toggles][toggles title= »5. Réunion de feedback sur les travaux du jour 1″]
Les travaux du premier jour de l’atelier ont pris fin par le rappel des activités marquant les festivités de la journée mondiale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge le lendemain 8 mai, et la reprise des travaux internes le surlendemain, à savoir le mercredi 9 mai au même endroit.
Après clôture de la journée a eu lieu une réunion des organisateurs de l’atelier. Il ressort de cette réunion que :
- les objectifs de la journée ont été atteints à hauteur de souhait;
- les présentations et échanges ont été édifiants;
- la dynamique du groupe installé est favorable à l’atteinte des objectifs;
- l’engagement et l’intérêt en particulier du Secrétaire Général de la CRM ont été très satisfaisants.
[/toggles][toggles title= »6. Présentation de la Surveillance à Base Communautaire (SBC) »]
Cette présentation de Dr. Aissa Fall et M. Nouhoum Maiga a suscité un vif intérêt de la part des participants qui en ont rapidement saisi la signification et l’importance de ce volet du programme CP3, en parfaite adéquation avec les mission et vision de la Croix-Rouge à tous les niveaux :
- La SBC se caractérise par sa simplicité, l’implication de la communauté bénéficiaire sous forme de volontariat et de bénévolat, elle cible les épidémies et les évènements inhabituels ;
- Elle comprend cinq principales étapes que sont la détection, le tri, la vérification, l’évaluation des risques et la riposte ;
- Les qualités d’une bonne SBC sont entre autres sa flexibilité, sa sensibilité, le volontariat, son intégration aux activités du système national de santé, sa réactivité, son efficacité ;
- La SBC présente beaucoup d’avantages donc le comblement des lacunes dans le système national de surveillance notamment dans les communautés. Elle vise surtout l’action précoce, rapide et si possible en temps réel. La SBC renforce le lien entre les communautés et les services de santé et permet d’améliorer l’accès aux situations de certaines populations notamment en zone de conflit.
Cette présentation a par ailleurs permis de souligner la valeur ajoutée de la SBC, notamment à travers l’exposé des différents types de SBC, de la SBC et la technologie mobile, des procédures opérationnelles standardisées, ainsi que des mécanismes de suivi/supervision de la mise en œuvre de la SBC.
Les vives discussions engagées à la suite de cette présentation ont porté sur :
- la plus-value,
- les procédures opérationnelles standardisées,
- le rôle des acteurs dans le suivi.
[/toggles][toggles title= »8. Travaux de groupe »]
Une série de travaux de groupe successifs a couvert le reste de la journée, ayant pour objectif d’approfondir la réflexion autour des piliers 1 et 3 de CP3. Le pilier 2, Préparation de la Société Nationale, ne devant pas faire l’objet de travaux avec les partenaires externes lors du troisième atelier, n’a pas été traité en profondeur pendant ces séances en groupe. Il fera l’objet d’un atelier durant lequel la Société Nationale fera un auto-diagnostic par rapport à son niveau de préparation pour répondre aux catastrophes et épidémie « PER epi-ready ».
Méthodologie: en sous-groupes, les participants ont ensemble passé en revue des activités préconisées au niveau global, ayant pour consigne de choisir ou écarter les activités listées, voire d’en suggérer d’autres, et ensuite d’identifier des partenaires potentiels pour lesdites activités. Les groupes ont noté leurs idées sur des papiers flipchart, qui ont été affichés ensuite « en galerie » et ont servi de supports pour une mise en commun des informations en plénière (présentation des travaux puis discussion).
3.1 Pilier 1 CP3: Préparation de la Communauté
Détection précoce, action rapide
Sous domaines |
Activités suggérées |
Partenaires |
Surveillance à base communautaire |
· Identification des volontaires tenant compte du genre · Mise en place/renforcement des branches CR · Identification des maladies prioritaires · Adaptation des SOP · Formalisation de l’engagement des volontaires et leur mise en réseau avec les ASC, les relais ; · Acquisition de matériels et équipement · Suivi/supervision · Réunion de coordination |
· Conseil de village · CVS · OCB · Assemblée villageoise · Mutuelle de santé · Collectivités territoriales · Administration services techniques |
Formation |
Formation sur : · Connaissance de la mission de la CR · 1er secours, PSSBC, SBC, SOP, CEA, PSS (soutien psychosocial) · Animation communautaire · Collecte des données (volontaires) et analyse des données (agents de santé) |
· FICR · SNP · Services techniques de l’Etat · CVS |
Plan d’urgences communautaires |
· Elaboration d’un plan d’urgence (global+ spécifique) · Plans de contingence · Mise en place comité d’intervention d’urgence sur les crises |
· Conseil villageois · CVS · PTF · ST |
Simulation dans les communautés |
· Large diffusion des plans · Information et mobilisation des partenaires · Mobilisation des ressources · Actualisation du plan d’intervention · Exercice pratique de simulation |
· Conseil villageois · CVS · PTF · ST · Population · Médias |
Surveillance à Base Communautaire |
|
Activités |
Partenaires potentiels |
Identification des volontaires en tenant compte du genre |
· Conseil du village · CVS · CB · Assemblée villageoise · Mutuelle de santé |
Mise en place/renforcement du Comité CR |
|
Identification des maladies fréquentes/récurrentes |
|
Appréciation des SOP (adaptation aux réalités du terrain) |
|
Formalisation de l’engagement des volontaires |
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Mise en réseau des volontaires avec les Services Techniques, CVS |
Campagnes de masse |
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Activités |
Partenaires potentiels |
Émission de radio interactives, élaboration de messages clé |
· Ministères (santé, enseignement supérieur, élevage, pêche, agriculture, communication, cultes, jeunesse, culture) · Association de journalistes · Ecoles & universités · Plateforme de réduction des risques de catastrophes · Volontaires CRM · Chaînes de Radio & TV · Leaders religieux et communautaires · Conseil de village · PTF · Cases d’Information · Réseau de Communicateurs Traditionnels (RECOTRAD) · URTEL · CNIECS · Opérateurs téléphonie |
Réseaux sociaux : Facebook, twitter, site internet CRM, Whatsapp, Yammer |
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Journal Volontariat |
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Caravane (Roadshow) |
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Campagnes SMS (défi ?) |
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Emissions à grand public |
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Campagne avec les écoles et/ou universités |
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Crieur Public |
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Théâtre/Sketchs |
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TV/Presse écrite |
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Affiches, dépliants, panneaux lumineux |
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Module de formation INFSS CRM (plaidoyer au niveau du Ministère de l’enseignement supérieur) |
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Redynamisation des clubs de jeunes dans les universités |
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Groupes de femmes/mères |
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Formateurs BENCOM ? |
3.3 Pilier 3: Préparation du secteur privé et autres acteurs-clé
Disponibilité des données |
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Activités |
Partenaires potentiels |
Collecte des données/enquêtes sur le terrain |
· Services techniques de la santé humaine et animale · Communautés · Volontaires / comités CR · ONG évoluant dans le même domaine · Communauté OSM (réseau) · Collectivités
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Exploitation des données secondaires |
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Cartographie numérique (Open street Map (OSM)) |
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Identification des indicateurs |
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Partage des données (OSM, atelier de restitution, publication en ligne) |
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Acquisition d’équipement (ordinateurs, téléphones, tablettes connectées) |
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Formation à l’utilisation des outils |
Mobilisation des Médias |
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Activités |
Partenaires potentiels |
Base disponible avec le projet BENCOM : – Type/canaux d’information utilisés – Fiabilité des canaux – Accessibilité des canaux – Fréquence d’écoute |
· BBC Media Action · Responsables Communication Ministères · Chaînes radio/TV · Volontaires CRM · Projet BENCOM |
Nécessité d’actualiser les données à cause du temps déjà écoulé (p.ex. l’utilisation de Whatsapp a beaucoup augmenté). |
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Nécessité de former la SN et les médias sur la communication en situation de crise (ex. BBC Media Action) |
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Mise en place d’accords de collaboration formels (radio, CNIECS, ST) |
Collaboration avec le Secteur Privé |
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Activités |
Partenaires potentiels |
Identification d’acteurs du secteur privés avec lesquels le programme pourrait travailler |
· Sociétés coopératives · Opérateurs de téléphonie · Syndicats des transports · Cliniques et cabinets privés · Sociétés minières · Industries et entreprises locales · Médias
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Sensibilisation, formation et renforcement des capacités des petites et moyennes entreprises (PME): participation à la détection et à l’action rapide, plans d’urgence |
Parties prenantes clés : mobilisation et coordination |
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Activités |
Partenaires potentiels |
Mobiliser des parties prenantes clés, telles que les structures dirigeantes traditionnelles, les chefs religieux et les guérisseurs, et les associer aux activités pertinentes, dont les formations à l’intention des médias, les simulations et l’élaboration de plans d’urgence communautaires.
Mobilisation : · Tenue d’assemblées villageoises/communautaires · Réunions des plateformes · Cadre de concertation · Campagnes de mobilisation
Coordination : · Comité technique de suivi/pilotage · Comité de suivi
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Etat · Département, ministères (santé, environnement, agriculture, élevage et pêche, culture, culte, jeunesse, transport, sécurité, administration, collectivités locales)
Secteur communautaire · Association des tradipracticiens · Groupement à base communautaire (GBC) · Associations de santé communautaires
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Encourager les organisations qui représentent les parties prenantes clés à élaborer des plans de préparation aux épidémies, en s’assurant qu’elles sont incluses dans les procédures opérationnelles normalisées, les plans d’urgence, etc. |
[/toggles][toggles title= »9. Plénière finale »]
A la suite de ces travaux et en vue d’établir une cohésion entre les différentes séances des deux premiers jours de l’atelier, il a été demandé de choisir un participant pour présenter le troisième jour la synthèse des leçons apprises en termes de risques et de zones d’intervention à retenir. Le groupe a donc repris les extrants du travail de groupe précédent et a finalement adopté comme suit :
- Maladies prioritaires: Ebola, méningites, rougeole, charbon, cholera, rage, peste bovine, brucellose.
- Zones opérationnelles potentielles: Ségou, Bamako, Kayes, Gao, Mopti.
C’est sur ce consensus que la journée et la première partie de l’atelier de préparation du programme CP3 au Mali a pris fin par deux allocutions, d’abord celle du Secrétaire Général de la CRM, qui a estimé que les objectifs avaient été atteints et a remercié à cet effet les participants pour leur présence efficace et leur engagement. Il a par ailleurs rappelé une fois de plus la vision et les engagements de la CRM et indiqué qu’un groupe restreint resterait après la clôture de l’atelier pour préparer le programme de la troisième journée. Ensuite, la représentante des responsables chargés de la gouvernance de la CRM a salué les participants et rappelé l’heure et le lieu du troisième jour de l’atelier avant de déclarer l’atelier dûment clos.
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