Depuis 2008 déjà, la Croix-Rouge de Belgique appuie la Croix-Rouge malienne dans sa lutte contre la malnutrition infantile. Aujourd’hui, les progrès engrangés sont conséquents: plusieurs milliers d’enfants de moins de 5 ans ont été pris en charge!
Cependant, la lutte contre la malnutrition n’est pas le seul domaine d’action dans lequel la Croix-Rouge de Belgique appuie son partenaire malien. Depuis plusieurs années, la Croix-Rouge malienne travaille à l’amélioration des conditions de vie de sa population à travers la préparation aux risques de catastrophes naturelles. Plus dernièrement, cela s’est traduit par une action spécifique visant à agir sur l’impact du changement climatique, et sa répercussion directe sur les conditions de vie des Maliens.
En effet, ce pays parmi les plus pauvres du Sahel, et donc déjà vulnérable, traverse des crises alimentaire, économique et sécuritaire, et voit cette situation aggravée par les effets du changement climatique. Les températures augmentent, la périodicité et l’intensité des pluies changent, les évènements au potentiel catastrophique s’amplifient, les vents forts se multiplient, de même que les sécheresses et les invasions de criquets.
La Coopération belge au développement (DGD) appuie la Croix-Rouge dans sa démarche pro-active pour permettre à la population malienne de faire face et de s’adapter aux effets du changement climatique. Cela passe notamment par la mise en œuvre d’un plan d’action dans plusieurs villages de la région de Ségou pour permettre aux populations de se doter d’outils sur lesquels elles pourront s’appuyer pour se préparer, faire face et se relever suite à la manifestation de certains effets du changement climatique.
Les volontaires de la Croix-Rouge malienne détiennent un rôle indispensable dans la mise en œuvre de ces actions. Ce sont eux qui informent et sensibilisent les membres de la communauté à des domaines bien spécifiques liés aux effets du changement climatique, selon le contexte et la réalité locale. Les populations adoptent alors des bonnes pratiques telles que la protection des sols et des essences d’arbres, la gestion de la production agricole, y compris via les prévisions météo, dans le but de renforcer la sécurité alimentaire.
Il s’agit aussi de compléter les actions de sensibilisation par de réalisations très concrètes pour le village, pour atténuer l’impact des catastrophes, comme construire un hangar de stockage alimentaire pour faire face aux périodes de soudure, mettre en place un bassin d’élevage communautaire pour poissons d’eau douce ou encore déterminer des périmètres de protection des ressources forestières et des activités de maraîchage (plantation de vergers fruitiers, etc.)…
Mieux informées, mieux préparées et plus résilientes, les populations sont ainsi moins impactées par les catastrophes naturelles et améliorent leurs conditions de vie au quotidien.
Laisser un commentaire
Vous devez vous connecter pour publier un commentaire.